24H Chrono à Singapour

Encore sur le sol Australien

Tout est prévu au millimètre pour mon départ de Maroochydore. Un shuttle à 8h40 pour m’emmener à l’arrêt, un bus à 9h11 pour une arrivée à l’aéroport à 11h12, un check-in jusqu’à 11h45, un vol Brisbane – Darwin à 12h15 puis un second à 18h00 dont 2h30 d’escale, autant dire que mon côté assistant logistique a refait surface à une chose près. Un seul de ces trajets ratés et je suis paré à tout recommencer de zéro ou plutôt de -500$.

« Hopla Boom » dit mon côté alsacien, je réveille la plupart des backpacker pour un aurevoir émotif et ainsi leurs priver de leur seul grasse mat’ de la semaine, il est 8h55, je suis déjà en retard. Premier bus, premier retard à l’aéroport, je n’ai plus que 15min avant la fin du check-in, ça commence bien. Première bonne nouvelle, plus besoin de me dépêcher, mon vol est annulé. C’est ce qu’on appelle « une vie de merde ». Bref, passons les détails, je me retrouve sur un autre vol, finalement 20min d’escale et paré pour Singapour depuis Darwin. En prime pour le voyage, un coucher de soleil et à croire que je l’ai mérité, des aurores boréales à peine visibles mais bien réelles. Là, ça mérite un Ouwoo !

½ Marathon Singapourien

Après quelques heures de sommeil à profiter d’un confortable « trois sièges » gracieusement offert par l’Aéroport de Singapour, je m’aventure dans le métro tout droit sorti du dernier Iron Man ; immense, moderne, propre et rapide –> Direction la city !

Singapour, ville moderne et datant d’à peine plus de 50ans est parfaite pour être visitée en une journée mais faut-il être encore prêt à marcher, surtout lorsque votre sens de l’orientation n’est pas votre fort (vous noterez l’utilisation du votre pour ne pas me sentir seul…).
Sa Marina Bay, son Chinatown, son Little India, son Garden Sands ou encore son District Business, il y en a pour tous les goûts.

Par chance, la ville est assez simple à comprendre surtout lorsqu’un élément surnaturel et immensément impressionnant peut vous servir de boussole ; il s’agit du fameux Hôtel Marina Bay Sands en forme de bateau et possédant la piscine débordante la plus haute du monde sur le toit. N’ayant pas le temps, ni l’argent.. je n’ai pas pu en profiter.

Singapour est une ville qui ressemble étrangement à Dubaï en plus chère. Ultra-moderne, on retrouve  des centres commerciaux toujours aussi immenses, aux marques toujours aussi chicos mais avec quelques nouvelles variantes comme pouvoir arriver en petite barque directement pour faire son shopping ou éviter les foules insupportables ; préférez donc le Vuitton d’en face. Tellement plus élégant.

Et si vous n’avez pas les moyens, faites comme moi, admirez le panorama que vous offrent la Marina Bay et la District Business en sortant du centre commercial. Vous comprendrez maintenant pourquoi j’ai dit « moderne ».

Après la Marina Bay, direction les Jardins de l’hôtel ouvert en Juin dernier. C’est tout beau, tout neuf et ça se passe derrière l’hôtel que vous devez traverser. Les jardins eux aussi sont à l’image de la ville, une architecture contemporaine, ça change de l’ordinaire et franchement, c’est réussi.

Une fois le tour des jardins terminé, direction le Chinatown. A croire qu’il y a vraiment un Chinatown dans toutes les grands villes du monde, je me dis à chaque fois « peut-être que cette fois-ci, ce sera différent ! ». Pour m’y rendre c’est simple, j’emprunte les immenses couloirs de métro qu’on peut confondre entre galeries d’arts et miroirs infinis.

Avant d’y arriver, un petit tour à Lau Pa Sat, endroit où l’on peut manger pour pas cher et faire croire à mes amis chinois que je sais utiliser des baguettes pour manger. Au moment de la photo, j’étais censé avoir une boulette de viande entre mes baguettes, mais vous comprendrez que le temps du retardataire et… j’ai eu le temps de la manger ;)

Bref après cette petite chinese introduction, me voilà enfin dans le Chinatown et c’est plutôt dur de s’y tromper. Je me faufile dans la foule entre touristes et chinois bien sûr, et tombe dans un nouveau centre commercial. Ah.. tous pareils, les petits shops les uns sur les autres mais avec une petite parcularité qui a attiré mon attention ; celle de pouvoir se faire lifter en direct, en public et au milieu de la foule dans un mini shop ouvert pour tous. A croire qu’il y a même plus de monde à attendre pour un rapide lifting que pour le stand de bouf juste à côté… Charmant.

Le temps de sortir du quartier que le ciel passe du ciel presque bleu au déluge pour quelques minutes, à croire que les habitants sont habitués car en moins de 10s, tout le monde sort son parapluie. C’est dans ces moments là que vous vous sentez un peu seul…

Après la séance rafraîchissement, je poursuis ma route vers le quartier animé de la ville avec ces petits bars et rues piétonnes très sympa qui m’obligent à m’arrêter dans un bar restau « l’Absinthe ». Il paraît que c’est un restau français, mais lorsqu’il vous sert de l’Absinthe en digestif alors que cet alcool est interdit en France… allez comprendre la logique.

De retour de l’autre côté de la ville, j’atterris sur la piste de Formule1 du Grand Prix de Singapour après démontage, sur la grille 28, je m’y croyais presque.

J’en profite pour boire un dernier verre afin d’attendre la tombée de la nuit et admirer la belle vue de la Marina Bay avant mon départ, puis, à défaut de n’avoir payé que 3,5$ un repas complet à midi, j’aurais eu le plaisir de savourer une bière 25cl à 12$ à la carte, 13,5$ à l’addition (oui, n’oubliez pas de rajouter les taxes). Je n’en ai pris qu’une.